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Préambule à une réunion de Palatois

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MessagePosté le: Jeu Nov 09, 2006 3:05 pm     Sujet du message: Préambule à une réunion de Palatois

Message de M. Claude Gonzales.



"Préambule à une réunion de Palatois, mes chers Amis.

Je n?assisterai jamais à une de vos réunions à cause de ma maladie, je ne participerai pas non plus à vos agapes sous la haute bienveillance de notre ami Jean Claude et hélas je n?aurai jamais le bonheur de vous retrouver, de parler, sans retenue, ni aménité de la vie d?avant.
De notre petit village perdu pour toujours, mais heureusement toujours aussi vivant dans nos c?urs.
D?ailleurs, si nous y retournions, nous ne le reconnaîtrions pas.

Plus d?église, de monument aux morts, de salle des fêtes, de notre petite école d?en bas et aussi de notre petit Oued Méllakou.

Aussi étrange que cela puisse paraître ; Palat s?appelle maintenant: Méllakou , et, l?Oued qui lui a donné son nom a été asséché par ceux qui nous ont chassés !!!.

C?est pourquoi, si vous me le permettez et si ma prose ne vous retarde pas trop dans vos libations, je vais pendant quelques minutes vous parler tel que je le sens, de notre petit ru.
(Je me mets à parler comme un pathos.)

Je veux dire de notre si sympathique rivière défunte, l?oued Méllakou .

Oh, elle n?était pas bien large et bien profonde, des belles truites et d?affreux barbeaux ne vivaient pas dans ses eaux claires, mais elle était le lieu de prédilection de gros crabes rouges aux énormes pinces acérées et coupantes qui s?avaient faire mal lorsque l?animal n?était pas bien maîtrisé.
Combien en ai je attrapé sous les pierres que je soulevais, avec précaution, pour les prendre au dessus de leur carapace sans me faire pincer ?
Je ne saurai le dire ! Mais ce jeu d?enfant me passionnait, d?autant qu?à la maison, j?avais confectionné un four où je les faisais cuire .Je trouvais cela bon (les pattes), malgré la désapprobation de ma mère et les rires de ma s?ur Josette qui trouvait cela infecte.
-Avec le temps, je crois qu?elle avait raison.

Une petite anecdote :

En vacances en Bretagne, il m?est arrivé de m?entendre dire : « Tiens!vous savez attraper les crabes dans l?eau sous les rochers et sans vous faire pincer ? »
-Etes-vous de le région ?
Je n?ai pas répondu!à cause de mon accent, mais en mon for intérieur une petite voix me disait :
Si, il savait !
Si, il savait que j?avais appris à attraper les crabes dans trente centimètres d?eau, il aurait été surpris, ce bon Français à part entière de m?entendre parler de mon oued et de ses richesses.

Pour évoquer ces richesses, je vais vous demander de vous laisser aller, de vous détendre. Fermons les yeux, laissons nous guider par nos souvenirs et nous verrons une grande étendue de terres arides, brûlées par le soleil, s?étendant, à perte de vue.
Sur notre gauche, au-delà de la nationale 14, très loin jaillissant d?un halo de chaleur, un grand rectangle planté de pins et de sapins d?us, entouré d?un mur de pierres.
Notre cimetière se distingue, lui aussi profané et nos tombes saccagées.

Ne pleurons pas le souvenir de nos morts, il est maintenant gravé et à jamais dans le c?ur des vivants.

Devant nous, à l?horizon, les monts de Frenda s?élèvent.Au milieu de ces terres perdues, arides et sèches, une grande tache verte, ondulante, de plusieurs centaines de mètres resplendit.
Une symphonie de coassements nous tient en éveil et nous incite à faire quelques pas. Brusquement une petite reinette verte apeurée par notre présence plonge dans une flaque d?eau transparente et se cache sous une feuille de crocus d?eau.
Tout se tait? un silence pesant plane sur le marais, sur les sources de notre ru, l?oued méllakou.
Les sources sourdaient d?un peu partout, cachées par une végétation exubérante d?herbes folles, de roseaux, de lauriers roses et blancs (qu?il ne fallait pas toucher ni porter à la bouche car c?étaient de plantes toxiques), il y avait aussi des floraisons de coquelicots, de bleuets, de jeannettes, d?iris aquatiques, de marguerites, d?ajoncs, ainsi que d?autres plantes que je ne connaissais pas. J?oubliais, il y avait aussi beaucoup de menthe sauvage, nous l?appelions ; menthe à crapaud.
Ce coin était l?endroit favori de la chasse au filet de Mr TRINQUE , vous vous souvenez? notre garde champêtre à l?époque où Rémy Cabal était Maire .

Un bon fusil que ce M Trinque et aussi un fin tireur aux boules.

Il m?emmenait en ces lieux l?été à la fraîcheur, dans sa petite carriole.
Nous posions nos filets à oiseaux, qu?il avait confectionnés avec de vieux filets de pêche.
C?était toute une mécanique, bien agencée, reliée à une longue corde que nous tenions bien en mains, tapis derrière un bouquet de roseaux.
Ce filet tendu bien à plat, à un endroit peu profond, où, une eau transparente et fraîche par ces chaudes soirées d?été coulait, donnait une sensation de paix, de sérénité. (J?ai beaucoup chassé en France mais je n?ai jamais retrouvé une telle sensation.)
Là, cachés, sans bouger, nous attendions ?
Au coucher du soleil, toutes sortes d?oiseaux venaient s?abreuver, il y avait des tourterelles, des cailles, des perdreaux rouges, des calendes, des gros becs, des pigeons, des ortolans, des moineaux et tous les petits passereaux communs à nos régions.
Lorsque nous pensions que nos oiseaux étaient bien placés, je tirai fortement sur la corde, de toutes mes forces, le filet se relevait sur son montant de bois et emprisonnait notre chasse. M Trinque tirait alors un coup double sur les oiseaux qui s?échappaient, tandis que je courais le plus vite possible pour ramasser les blessés.Nous mettions le tout dans un sac prévu à cet effet et recommencions l?opération pour une autre traque.
Quelque fois, M Trinque me donnait le fusil, il me disait alors à quel moment il fallait tirer.
C?était pour moi la consécration de la journée et la suite logique du petit chasseur de moineaux à l?estaque que j?étais. (Et où je me débrouillais pas si mal n?est ce pas, Alain? n?est ce pas, Roland ?).
Ces parties de chasse interdites, durent bien sur rester secrètes et je ne devais en parler à personne.
Aujourd?hui après plus soixante ans M Trinque me pardonnera de trahir ce secret ; il y a prescription !
Le ru pour moi, n?était pas seulement cette chasse, c?était aussi son cours; d?abord menu, fluet, gringalet, puis plus important, vénérable, heureux de sortir de ses marécages.

Aux abords du village, ses berges devenaient plus nobles, elles étaient embellies de toutes sortes d?arbres, d?essences différentes, des frênes au feuillage foncé est tenu, aux branches droites et souples, (mon père disait toujours de bons brancards de chariots doivent être en Frêne), des ormes, des peupliers, de grands platanes (surtout prés de la maison des Florençon),il y avait aussi des saules, des acacias, des mûriers.
Toujours aussi hardi et plus fort, il s?avançait vers la petite route qui menait aux battoirs de M Muller et de M Redon ainsi qu?aux vignes et courageusement il passait sous le petit pont de pierres qui desservait la route sinueuse menant au cimetière Arabe, de Talazarga , ainsi que la petite route, de Therlem.
Là, le ru passait sous une voûte où pendaient de vilaines toiles d?araignées.
Elle n?était pas très longue cette voûte, mais combien elle nous était importante pour nous.
Efficace pour y planter des crochets en fer que j?avais bricolés à la forge. (Vous saurez dans un instant la nécessité et l?importance de ces crochets.)
A la sortie de son petit tunnel, le lit de la rivière s?élargissait et à cet endroit, et cela, depuis des générations d?enfants du village, (oh, pas tous), nous construisions avec des pierres un barrage pour relever le niveau de l?eau.
Nous bouchions avec de la paille ou du fumier, pris sur les meules toutes proches, les interstices entre les cailloux, et, peu à peu le niveau de l?eau augmentait.
Nous pouvions avoir un mètre d?eau et une surface de quarante mètres carrés, c?était suffisant pour nager à notre façon. C?était, ce que nous appelions, la nage des chiens, mais nous flottions !!!
Avançant tant bien que mal, battant furieusement l?eau des bras et des jambes.
De ce fait l?eau devenait jaunâtre à cause de la terre remuée du fond et remontant à la surface.
Nous faisions aussi la planche et plongions de bon c?ur du haut du tronc penché d?un vieux saule surplombant notre piscine.
Nous passions ainsi des heures interminables dans cette eau boueuse, mais non polluée, aucun des garnements qui s?y sont baignés n?ont été malades ; SAUF UN, qui n?a jamais voulu faire trempette avec nous et qui a, le pauvre attrapé la typhoïde. N?est ce pas ?.. ? (Je tairai son nom par sympathie pour mon cher Ami)

Il y avait pourtant un inconvénient à sa baigner dans notre petit ru et il était important cet inconvénient.


Les jardiniers se plaignaient que nous leur arrêtions l?eau dont ils avaient tant besoin, cela était complètement faux, puisque, quand le barrage était plein, l?eau passait par-dessus. D?ailleurs il y avait tellement de fuites que l?eau ne s?arrêtait jamais de couler.
C?est pourquoi, le vieux garde champêtre de l?époque, M Vaisseau venait régulièrement casser notre barrage ainsi que Madame Simon Lucien la Maman de Georges, ce qui mettait fin à nos ébats.

C?est, maintenant, que mes crochets vont jouer leur rôle.

Pour éviter que la force de l?ordre confisque nos vêtements et espadrilles, nous les suspendions sous la voûte et quand l?alerte était donnée nous passions sous le pont, prenions nos affaires, et les fesses à l?air, nous courions vers les vignes pour nous mettre à l?abri.
Combien de fois avons-nous reconstruit ce barrage ?
Je ne le sais pas ?
Mais c?est grâce à lui que j?ai appris à nager, ainsi que beaucoup d?autres, sans compter les petites bonniches qui aimaient bien notre compagnie sans oublier :

Marc, Georges,Roger,Fanfan,Laintou,Alain un peu moins peut être,les fils Teclès et nos amis Tahar , Brahim ?etc.

Après le barrage, la rivière continuait, elle était plus large, ses berges plus hautes étaient bordées d?immenses frênes, les s?urs Pothier y menaient souvent leur troupeau d?oies s?y baigner.

Le cours de la rivière n?allait pas plus loin, une grande vanne métallique fermait son passage et le déviait vers un canal plus petit cimenté, le dirigeant vers de nouveaux horizons.Il passait devant l?abattoir municipal en permettant par un système d?écluses qu?on lui prenne de son eau pour les besoins des bouchers.
Imperturbable, toujours scintillante et miroitante, il filait plus vite pressée d?arriver et de traverser la pépinière sur son viaduc dont certaines arches avaient au moins dix mètres de haut. (C?était un exploit pour nous de traverser aussi ce viaduc en suivant la course de bateaux en driesse que nous faisions voguer.)
Il arrivait enfin à la ferme de M Lang, là son destin était joué, IL courait à sa perte vers son destin, mais ne perdant en rien de sa vitalité ni de sa transparence, il partageait son eau entre les différents petits canaux, abreuvant des jardins assoiffés et finissait ainsi son périple de cordon nourricier en passant près du jardin de M Milan, c était le seul jardin où poussait un poirier aux petits fruits succulents et sucrés, les poires de St Jean.

Ainsi, pendant plus de cent ans, nos ancêtres d?origines diverses ont canalisé ton cours et ton débit, évitant à tes eaux de se perdre dans les dédales de ton lit millénaire, et, en quelques décennies, les fossoyeurs de notre belle Algérie, t?ont fait disparaître.
Arguant la nécessité de capter tes sources et de ce fait, te faire mourir à jamais.

Mais, méfiez-vous Méllakouillons, un jour viendra, ou, un puissant orage déversera ses eaux tumultueuses et destructrices dans ce lit abandonné, asséché , et, tel un amant bafoué il reprendra sa couche qui lui fut volée.

:- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :-


Nos larmes ont cessé de couler,
Tes eaux se sont dispersées.
Tu étais généreux, tu étais sans pareil.
Et je garde en moi, ton rayon de soleil.


CLAUDE GONZALES"
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MessagePosté le: Sam Nov 11, 2006 5:33 pm     Sujet du message: De Jules Aguilon

Bonjour Claude. Le mot de Palat est extrèmement évocateur pour moi. Trés jeune, des les premières heures de juillet sonnée, j'étais dans le garage paternel, devenu mécanicien en herbe pour la durée de l'été, et j'en étais ravi. Les moments que je préférais étaient ceux qui nous conduisaient aux dépannages, toujours urgents au temps des récoltes. Je me retrouvais ainsi dans les fermes des clients de mon père. Les noms que vous avez évoqués avaient fui ma mémoire et ont profité de cette aubaine pour reprendre place. Ainsi Potier (le père, comme disait le mien), mais aussi Redon (Dominique), Lang, et bien d'autres... étaient des noms qui m'étaient familiers. J'avais un plaisir tout particulier à me rendre à leur ferme, tant pour le plaisir de remettre en service une machine récalcitrante que pour celui d'humer l'odeur des blés coupés, de redécouvrir chaque année, des espaces immenses qui m'offraient parfois l'occasion de quelques moments de chasse, ou plus simplement de ballade et de découvertes.....

Ma pensée s'est aussi égarée le long du cours d'une petite rivière qui passait sous un pont dit "Pont de Palat" avant d'offrir, quelques centaines de mètres plus bas, au visiteur qui prenait la peine de les parcourir à pieds, le spectacle impressionnant de majestueuses cascades. J'ai le privilège de les regarder parfois, mon père ayant eu la bonne idée de filmer ces cascades il y a de cela cinquante ans. Mais voilà, la pellicule est un peu comme la mémoire: avec le temps elle s'altère et ces quelques mètres de souvenirs ne présentent plus d'intéret que pour moi, mon imagination complétant d'instinct ce que la péllicule a perdu avec le temps. Je vous remercie d'avoir dépoussierré un peu, par ce récit, ces images que mon souvenir ne me restitue plus que parcimonieusement, mais dont je me délecte toujours avec autant de plaisir. Bien cordialement à vous. Jules Aguillon.
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MessagePosté le: Sam Nov 11, 2006 5:41 pm     Sujet du message: De Jules Aguilon

Bonjour Claude. Le mot de Palat est extrèmement évocateur pour moi. Trés jeune, des les premières heures de juillet sonnée, j'étais dans le garage paternel, devenu mécanicien en herbe pour la durée de l'été, et j'en étais ravi. Les moments que je préférais étaient ceux qui nous conduisaient aux dépannages, toujours urgents au temps des récoltes. Je me retrouvais ainsi dans les fermes des clients de mon père. Les noms que vous avez évoqués avaient fui ma mémoire et ont profité de cette aubaine pour reprendre place. Ainsi Potier (le père, comme disait le mien), mais aussi Redon (Dominique), Lang, et bien d'autres... étaient des noms qui m'étaient familiers. J'avais un plaisir tout particulier à me rendre à leur ferme, tant pour le plaisir de remettre en service une machine récalcitrante que pour celui d'humer l'odeur des blés coupés, de redécouvrir chaque année, des espaces immenses qui m'offraient parfois l'occasion de quelques moments de chasse, ou plus simplement de ballade et de découvertes.....

Ma pensée s'est aussi égarée le long du cours d'une petite rivière qui passait sous un pont dit "Pont de Palat" avant d'offrir, quelques centaines de mètres plus bas, au visiteur qui prenait la peine de les parcourir à pieds, le spectacle impressionnant de majestueuses cascades. J'ai le privilège de les regarder parfois, mon père ayant eu la bonne idée de filmer ces cascades il y a de cela cinquante ans. Mais voilà, la pellicule est un peu comme la mémoire: avec le temps elle s'altère et ces quelques mètres de souvenirs ne présentent plus d'intéret que pour moi, mon imagination complétant d'instinct ce que la péllicule a perdu avec le temps. Je vous remercie d'avoir dépoussierré un peu, par ce récit, ces images que mon souvenir ne me restitue plus que parcimonieusement, mais dont je me délecte toujours avec autant de plaisir. Bien cordialement à vous. Jules Aguillon.
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MessagePosté le: Lun Nov 13, 2006 6:33 pm     Sujet du message: Poeme de Claude GONZALES

Mes Chers Amis,



Mon mal est aigu, ma douleur est intense,
Comme une maîtresse jalouse elle force ma souffrance,
Mes muscles et mes os me font gémir à outrance,
Mon corps amoindri demande repentance,
L?exil depuis toujours me renvoie à l?enfance.

Mais le destin veille .

Un ami de Palat, a sonné à ma porte
Ses photos de chez nous, me redonnent espérance.
Comme les rois mages, il m?apporte des présents.
Une fantasia de Mellakou sur les prés des docks incendiés
Et, surtout une vue magnifique du pont de notre RU.
Notre petit aqueduc a survécu, malgré l?abandon des Mélakouillons.


Pont de Bysance la magnifique.


Tu restes aussi beau et vaillant
Que lorsque nous jouions enfants sous tes arches et grimpions tes contreforts.
L?harmonie de tes formes sous la neige rehausse ta noblesse.

SI, j?étais poète, tu serais ma rose de Noël,
Tes pétales seraient tes courbes ondulées,
Et, une à une en les effleurant, je dirais comme à la plus belle des amantes :
Je t?aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, mon petit Aqueduc.
TOI, qui résiste courageusement,
Comme le symbole du temps passé, au froid, à la neige.
Et aussi au gel qui te fait scintiller dans la clair obscur de ta pépinière.

Mais, pour toi le printemps reviendra et même,
Si tu ne vibres plus à la douce mélodie de l?onde ,
Qui caressait ton échine,
Tu sentiras de nouveau et à jamais sur ton corps ombragé.
Battre le c?ur et courir les mains de tous les enfants de Palat qui t?on aimé.




Mes chers Amis de Palat, considérez ces quelques lignes comme un souvenir heureux de notre village, je ne suis pas un homme de plume encore moins un poète, la syntaxe et la forme ne sont peut être pas parfaites mais le c?ur y est.C?est ma façon d?être avec vous.
Amicalement Claude
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